Grèce : LE FMI SE FAIT TRÈS INSISTANT, par François Leclerc

Billet invité.

En titrant leur billet « le FMI ne demande pas plus d’austérité à la Grèce », deux de ses responsables (1) avaient en décembre dernier fait une mise au point qui à leurs yeux s’imposait. Sur le même sujet, un rapport confidentiel destiné à être présenté à ses États membres début février a hier fuité. Selon celui-ci, la dette grecque est « intenable » et « explosive », et les pays de la zone euro sont appelés à l’alléger.

L’ACTE II DU DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité

Que pèse le destin de la Grèce oubliée dans son coin, quand Donald Trump joue l’éclatement de l’Europe en choisissant ses partenaires et en cajolant la Russie, et quand les négociateurs du Brexit effectuent les tours de chauffe d’une compétition qui s’annonce acharnée ? Les dirigeants européens, qui peinent à gérer leurs désaccords, pourront-ils longtemps conserver un front uni ? Ne préféreront-ils pas faire passer en premier la défense de leurs intérêts particuliers ? Sous ces effets conjugués, nous abordons l’acte II du démantèlement de l’Europe.

LA GRÈCE ET L’ITALIE SUR LE FIL, par François Leclerc

Billet invité.

Dans l’attente que le jeu avec Donald Trump et Theresa May se soit un peu calmé, et que les élections européennes de cette année soient passées, le moment n’est pas encore venu de prendre des décisions afin de solidifier une Europe de plus en plus contestée. Le seront-elles d’ailleurs jamais ? Dans l’immédiat, des précautions sont prises pour geler le contexte en Grèce et en Italie, où la situation est la plus instable.

LE JEU DE QUILLES GREC, par François Leclerc

Billet invité.

À la recherche d’un accord politique, Alexis Tsipras n’a pas apprécié l’intervention publique des deux dirigeants du FMI. Lier au nom de la clarté, comme ils l’ont fait, taux d’excédent budgétaire obligatoire et mesures d’austérité ne fait pas son affaire, car il s’efforce au contraire de les dissocier. Conscient qu’il n’obtiendra pas de diminution du taux de 3,5%, tout du moins dans une première période qui reste à ce stade des discussions indéfinie, il cherche à éviter que d’autres mesures ne lui soient imposées.

GRÈCE : LE PIÈGE SE REFERME, par François Leclerc

Billet invité.

Alexis Tsipras va-t-il pouvoir échapper au piège dans lequel il se débat ? Faute d’un accord entre deux de ses créanciers – le FMI et le Mécanisme européen de stabilité (MES) – il risque de vite devoir se résoudre à déclencher des élections anticipées, qu’il perdra, pour ne pas avoir à assumer la suite des évènements. Ce sera la fin d’un parcours qu’il aurait pu s’éviter, l’échec de ce qu’il aura jusqu’au bout tenté.

Italie, Espagne, Grèce : TROIS EXPRESSIONS D’UNE MÊME CRISE, par François Leclerc

Billet invité.

Le camouflet à Matteo Renzi que représente l’éclatante victoire du Non à son référendum constitutionnel est venu « des familles de la classe moyenne appauvries par la crise économique, des jeunes sans travail, des ouvriers qui se sentent menacés par les migrants et des employés dont les salaires ne suffisent plus. C’est le peuple de la révolte, expression du même malaise qui a produit le Brexit au Royaume-Uni et a porté Donald Trump à la Maison Blanche ». Telle est l’analyse que propose le quotidien La Stampa.